Du fond de nos vies réelles,
On attache une importance
À rechercher où se mêlent
Nos buts, et nos espérances.

Nous inventons des histoires
Qui restent dans nos mémoires,
De jolis contes de fées
- Eurydice avec Orphée.

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On recherche sa moitié,
Sa muse, et son origine,
Pour trouver un héritier
- Le mythe de l'androgyne.

Nos amours, qu'on se le dise,
Sont témoins de gourmandises.
Comme la bête à deux dos,
Que l'on cache des badauds.

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Tu es un peu nauséeuse.
La moindre sortie t'éreinte.
Pourtant tu parais heureuse.
Mon bébé, tu es enceinte!

Quand ton ventre s’arrondit,
Je vois à l'échographie,
Par le biais d'un écran plat,
Que notre enfant vit en toi.

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Doucement on se projette
Dans un monde responsable,
Où les couches et les lingettes
Deviennent indispensables.

Finit les nuits de huit heures
Avec un bébé qui pleure.
Je crois qu'elle est réveillée.
C'est à ton tour d'y aller!

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Les enfants viennent d'un rêve
Enroulé sur un ensouple,
Que l'on déploie, qui s'élève
Au plus haut point dans le couple.

Pour pouvoir rêver encore
Des Ours et de Boucle d'or,
Au pied du lit, chaque soir,
On lui raconte une histoire.

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Et l'on berce son sommeil,
Par des récits poétiques,
Sur les sylphes qui surveillent
Le territoire onirique.

On invente un univers,
Fait de lac, et de colverts,
D'herbe fraiche, et de beauté,
Où vit la tranquillité.

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Mais le réveil à sonné.
Et les songes se dissipent,
Sur nos esprits embrouillés,
Qui s'accrochent aux principes.

L'important c'est la famille,
Le bonheur de notre fille.
Nous comptons beaucoup pour elle,
Du fond de nos vies réelles.