Otto mutile son corps,
C'est sa satisfaction,
De pratiquer encore,
La scarification.
Le sang des cicatrices,
Sur chacun de ses bras,
Est la force motrice
Dans laquelle il sombra.
Des médailles le décorent,
Pour sa mutilation,
Par les traits des accords
D'une étrange passion.
Maigres consolatrices,
Les marques du cobra
Sont moins dévastatrices
Que ces deux avant-bras.
Otto s'est évertué
À ne jamais admettre,
Que tout son sang versé
Pourrait le compromettre.
Otto était ouvert
À plusieurs instruments,
Qui pénétrait sa chair
Abominablement.
Mais il a tant errer
Sur le fil du mal-être,
Qu'il s'était altérer
Au point de ne plus être.
Du fond de ses yeux verts,
Le sang rouge alarmant
Coule lentement vers
Le bleu du firmament.
Otto by Noyan Ramilée is licensed under a Creative Commons Attribution-NoDerivatives 4.0 International License.
Ajouter un commentaire sur Otto